Capitaines, 9 grandes légendes du Canadien

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Les 9 capitaines dont l’auteur dresse ici le portrait ont tous été des joueurs remarquables. Magnétisme, compétence et détermination. Leur histoire exemplaire évoque celle de toute la dynastie des Capitaines du Canadien.

Le journaliste Michael Ulmer a inscrit son livre sous un chiffre légendaire lui aussi, le célèbre 9 associé à tout jamais le Rocket ! L’auteur offre ici le portrait de neuf hommes exceptionnels qu’il a eu le privilège de rencontrer. Capitaines permet de mieux connaitre aussi bien la vie des hommes que leur carrières.

Capitaines, 9 grandes légendes du Canadien
Capitaines, 9 grandes légendes du Canadien

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Même si, en un peu moins de 200 pages, l’auteur ne peut que survoler la vie de hockeyeurs aux carrières si bien remplies. Au sommaire : Toe Blake, Butch Bouchard, Maurice Richard, Doug Harvey, Jean Béliveau, Henri Richard, Yvan Cournoyer, Bob Gainey et Pierre Turgeon.

Les biographies sont courtes, concises, mais ne se limitent pas à l’énumération de statistiques. En 9 chapitres de quelques dizaines de pages chacun, l’auteur brosse des portraits sensibles des athlètes, replacés dans leur époque respective.

On comprend quels capitaines ils furent et l’impact de chacun sur son équipe. Des neufs portraits, ma préférence va à ceux de Doug Harvey et de Toe Blake, qui vivent un peu cachés à l’ombre de leur renommée.

Tous le capitaines … ou presque

Seuls les capitaines du Canadien d’après 1940 sont dans le livre, de Toe Blake à Pierre Turgeon , le capitaine en poste à la publication du livre. Manquent Bill Durnan, brièvement capitaine en 1948, Serge Savard, qui n’a pas répondu à l’appel mais venait de terminer sa carrière de DG. et le capitaines des années 90 soit Carbo, Chris Chelios, Kirk Muller et Mike Kean. Je regrette un peu l’absence de Guy Carbonneau échangé depuis peu mais qui aurait eu sa place au moment de la publication.

Pierre Turgeon le mal aimé

La surprise du livre a été pour moi le dernier chapitre, qui concerne Pierre Turgeon. Si l’auteur a été plutôt sympathique envers les prédécesseurs du numéro 77, celui ci en prend lui pour son rhume.

Avec le recul, je comprends bien que Michael Ulmer avait en général raison à propos de Turgeon, mais la critique du capitaine nommé par Réjean Houle était à l’époque pour le moins féroce.

Toutefois, il est intéressant de relire ce dernier chapitre, alors que Pierre Turgeon attend depuis 10 ans aux portes du temple de la renommée, avec plus de 1300 points en 1294 joutes.