Ne me dites pas que vous n’aimeriez pas avoir la DS de Jean Béliveau pour rouler pendant les séries. La classe, même si ce n’était pas très discret. Logo du CH sur la porte, le C du capitaine à l’avant et le numéro de Jean Béliveau et le numéro 4 du Gros Bill, désormais retiré, sur le coté. De toute beauté !
La DS aux couleurs du Canadien
Le capitaine du Canadien reçut cette DS 21 en 1970 du service marketing du Canadien de Montréal, qui avait signé cette année la un partenariat avec Citroën, alors établi à Montréal. Tout un objet promotionnel pour la marque aux chevrons que le Numéro 4 conduisit pendant un an.
Même s’il apprécia la conduite de sa DS 21 et son confort, il la rendit au Canadien parceque la voiture attirait tout simplement trop les foules.
Dans un entretien avec Georges Dyke de Citroën vie, Jean Béliveau dit tout le plaisir qu’il eut à conduire sa Citroën, se souvenant encore de la suspension hydraulique, de la tenue du véhicule sur l’autoroute Montréal-Québec et bien sur du confort de ce véhicule.
» Je l’ai rendue parce que, où que j’aille, la Citroën créait tout un spectacle. Elle attirait tellement l’attention que la conduire devenait une nuisance… Mais quel spectacle ! C’était une voiture très confortable et pratique, mais pas très pratique pour moi, parce qu’elle détonait partout ou j’allais … C’était une très belle voiture. Rétrospectivement, je crois que j’aurais du la garder »
Jean Béliveau à Citroën vie
Qu’est devenue la DS de Jean Béliveau ?
La question est de savoir ce que le Canadien ou Citroën ont fait de ce beau véhicule. A t’il été repeint et revendu ? Qui sait ?
Pour ce qui a été de l’avenir des DS en Amérique du Nord, selon un ancien dirigeant de Citroën pour la région de Québec, la marque au chevron refusa d’apporter des modifications à la DS ( ajout d’un vrai pare-choc, d’antirouille et de chauffages … ) , préférant abandonner le marché aux américains en 1974, alors que la DS 21 se vendait bien et était très fiable , elle disparut de la circulation.