Les numéros retirés par le Canadien de Montréal

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19 joueurs on vu leur numéro retiré par les Canadiens de Montréal, soit 15 numéros :1, 2, 3, 4, 5, 7, 9, 10, 12, 16,18, 19, 23, 29 et 33.

Tous les joueurs dont le chandail a été retiré ont forgé l’histoire des du Canadien, et leur leadership a mené l’équipe a bien des conquêtes de la coupe Stanley.

8 d’entre eux ont porté le C sur leur chandail : Maurice Richard, Henri Richard, Bob Gainey, Serge Savard, Yvan Cournoyer, Doug Harvey, Émile Bouchard et Jean Béliveau. Tous sont aussi présents sur l’anneau d’honneur du centre Bell.

Tous remporté la coupe Stanley, Henri Richard menant le groupe avec 11 coupes Stanley à son actif !

NuméroJoueurDate de retrait
5Guy Lapointe8 Novembre 2014
16Elmer Lach4 Décembre 2009
3Émile Bouchard4 Décembre 2009
33Patrick Roy22 Novembre 2008
23Bob Gainey23 Février 2008
19Larry Robinson19 Novembre 2007
29Ken Dryden29 Janvier 2007
18Serge Savard18 Novembre 2006
5Bernard Geoffrion11 Mars 2006
12Dickie Moore12 Novembre 2005
12Yvan Cournoyer12 Novembre 2005
1Jacques Plante7 Octobre 1995
2Doug Harvey26 Octobre 1985
10Guy Lafleur16 Février 1985
16Henri Richard10 Décembre 1975
4Jean Béliveau9 Octobre 1971
4Aurèle Joliat9 Octobre 1971
9Maurice Richard6 Octobre 1960
7Howie Morenz2 Novembre 1937
Les Chandails retirés par le Canadien de Montréal

5 – Guy Lapointe

Le 8 Novembre 2014, le troisième membre du Big three du Canadien de Montréal voit enfin son chandail retiré le 8 Novembre 2014. Son chandail rejoint celui de Serge Savard le Larry Robinson.

Le défenseur a disputé 777 matchs avec le Canadien , amassant 166 buts et et 406, pour 572 points. Il est le défenseur qui a marqué le plus de buts avec le Canadien en une saison, soit 28, en 1974-75.

Guy Lapointe a remporté 6 coupes Stanley avec le Tricolore. Il a été intronisé au Temple de la renommée en 1993

3 – Émile Bouchard

Le défenseur Émile « Butch » Bouchard a joué toute sa carrière avec le Canadien de Montréal, soit 785 matchs de 1941 à 1956. Il est aussi le capitaine respecté des habs de 1948 à 1956, menant son équipe à la conquête de 4 coupes Stanley.

Défenseur défensif format géant ( 1m88 ) , il joue un jeu robuste qui fait de lui un pilier de l’équipe et un défenseur redouté dans la ligue. Notez le que le trophée Norris n’existait pas du temps de Butch Bouchard. Il l’aurait sans aucun doute remporté.

Emile Bouchard est intronisé au temple de la renommée en 1966 et le Canadien retire son chandail le 4 Décembre 2009, lors des cérémonies du centenaire.

La LHJMQ remet le trophée Emile Bouchard au meilleur défenseur de la ligue depuis 1975

16 – Elmer Lach

Lorsque le Canadien retire le chandail d’Elmer Lach, le 4 Décembre 2009, le joueur est avec Emile Butch Bouchard le doyen des anciens joueurs du Canadien.

La bannière D’Elmer Lach rejoint celle de son compagnon de trio Maurice Richard. Accompagné de Toe Blake, ils formèrent la Punch Line, qui fit la pluie et le beau temps dans la LNH.

Elmer Lach a joué toute sa carrière avec le Canadien de Montréal, amassant 623 points en 684 matchs. Il a remporté 3 coupes Stanley à Montréal.

Il a remporté les trophées Hart en 1944-1945 et Art Ross en 1947-1948. Il fait son entrée au temple de la renommée en 1966.

33 – Patrick Roy

Le 22 Novembre 2008, le guerrier Patrick Roy rentre à la maison. Après un départ tonitruant qui l’envoya au Colorado, les relations avec le Canadiens étaient distendues. Mais Patrick Roy est sans l’ombre d’un doute un Canadien dans l’âme et un des plus grands gardiens de la franchise.

En 10 ans avec les Canadiens, Roy a gagné deux coupes Stanley, en 1986 et 1993, avant d’aller en gagner deux autres avec le Colorado.

Durant son séjour avec le CH, il a gagné 3 trophées Vézina, 4 trophées Jennings et 2 Conn Smythe, aux quels il ajoutera 1 Conn Smythe et un Jennings avec l’Avalanche, tout un cv.

23 – Bob Gainey

Tout le monde était un peu dubitatif quand le Canadien repêcha Bob Gainey, mais Claude Ruel était sur de lui et réussit à convaincre Sam Pollock. Bon choix.

Bob Gainey a joué toute sa carrière avec le Canadien de Montréal, soit 1160 matchs . Il a marqué 239 buts et amassé 262 passes pour un total de 501 points, et 585 minutes de pénalité.

Il est considéré comme un leader et un des attaquants les plus fiables et impliqués dans le jeu de l’équipe. Il participe à la conquête de 5 coupes Stanley avec l’équipe. Il remporte 4 trophées Selke du meilleur attaquant défensif et un Conn Smythe.

Il est intronisé au temple de la renommée du hockey en 1992. Bob Gainey sera aussi entraineur et directeur général des Canadiens de Montréal.

19 – Larry Robinson

Larry Robinson a passé 17 saisons avec les Canadiens de Montréal . Larry Robinson joue 1202 matchs, marque 204 buts, amasse 178 passes pour un superbe total de 922 points et 748 minutes de pénalités. Robinson était physique n’avait peur de rien ni de personne.

Il est un des membres du Big Three avec Serge Savard et Guy Lapointe, qui ont tous les deux leur chandail retiré.

Il remporte 6 coupes Stanley avec les Habs, remportant aussi 1 trophée Conn Smythe et 2 trophées Norris remis au meilleur défenseur de la LNH.

Après sa carrière de joueur, il entame une carrière d’entraineur qui le mènera à une autre coupe Stanley avec les Devils du New Jersey.

Larry Robinson a fait son entrée au temple de la renommée en 1995.

29 – Ken Dryden

Si Ken Dryden a connu une courte carrière avec le Canadien de Montréal, elle fut fructueuse, puisqu’il a aidé le Canadien à remporter 6 coupes Stanley dans les années 70.

Ken Dryden eut certes le Big Three devant lui et des excellentes équipes, année après année, mais il fut un brillant gardien. La seule année ou il s’est absenté pour des raisons de négociations salariales, l’équipe est sortie en première ronde des séries.

Ken Dryden a remporté le trophée Conn Smythe à sa première année avec le Canadien, le Calder l’année suivante et 5 fois le trophée Vézina en 8 saisons.

Il est l’un des plus grands gardiens de l’histoire du Canadien. En 397 parties, il compte 258 victoires dont 46 blanchissages, pour 57 défaites et 74 nulles. Son taux d’arrêt en carrière est de 0.922 .

Il est entré au temple de la renommée du hockey en 1985. Le Canadien a retiré son chandail le 29 Janvier 2007.

18 – Serge Savard

Premier défenseur du Big Three a voir son numéro retiré, Défenseur très fiable, a connu une carrière exceptionnelle de 14 saisons avec le Canadien, qu’il complètera par deux année à Winnipeg, dont le directeur général était alors John Ferguson.

Leader et pilier de la brigade défensive, Serge Savard va participer à la conquête de 8 coupes Stanley avec le Canadien. Il remporte aussi le trophée Conn Smythe en 1969 ainsi que le trophée Masterton 10 ans plus tard.

Après sa carrière de joueur, Serge Savard devient directeur général des Canadiens, remportant 2 coupes Stanley supplémentaires à ce titre.

Il a été intronisé au temple de la renommée du hockey en 2006, son chandail est retiré la même année par les Canadiens.

5 – Bernard Geoffrion

Bernard Geoffrion est une véritable légende du Canadien de Montréal, un personnage et un joueur de hockey hors de l’ordinaire. Il est le gendre de Howie Morenz, son fils et son petit fils joueront aussi quelques matchs pour le Canadien de Montréal.

14 saisons avec le Canadiens de Montréal. Il est au cœur de la dynastie des années 50 et aide à remporter 6 coupes Stanley.

Boum Boum remporte le Calder en 1951-52 au quel il ajoutera deux trophée Art Ross et un trophée Hart.

il est intronisé au temple de la renommée du hockey en 1972.

12 – Dickie Moore

Intronisé au temple de la renommée en 1974, le petit ailier gauche a passé 12 saisons avec le Canadien de Montréal. Joueur féroce et bon marqueur, il remporte deux trophées Art Ross en 1957-58 et 1958-59.

Dickie Moore participe à la conquête de 6 coupes Stanley avec le Canadien. En 2017, il fait partie de la liste des 100 meilleurs joueurs dressée pour le centenaire de la LNH. Le Canadien a retiré son numéro le 6 Novembre 2005.

12 – Yvan Cournoyer

Le « Roadrunner » a vu son chandail retiré en même temps que celui de Dickie Moore. Yvan Cournoyer a joué pour la dynastie des années 70, dont il fut le capitaine de 1975 à 1979.

Il a passé toute sa carrière avec le tricolore, soit 968 matchs durant la quelle il a récolté 863 points, 428 buts et 435 passes ! il a soulevé pas moins de 10 fois la coupe de Lord Stanley, remportant au passe le trophée Conn Smythe en 1972-73.

Il est intronisé au temple de la renommée en 2008.

1 – Jacques Plante

Le Canadien a attendu bien longtemps pour retirer le numéro de Jacques Plante, peut-être le plus grand gardien de l’histoire du Canadien de Montréal.

Il est si connu pour avoir popularisé l’utilisation du masque chez les gardiens, qu’on en oublierait presque sa carrière qui s’étend sur 19 saisons.

Jacques Plante a reçu 7 trophées Vézina au cours de sa longue carrière, un trophée Hart et a aidé le Canadien à remporter 6 coupes Stanley, gardant le filet pour la grande dynastie des années 50.

Dans la LNH, il a amorcé 832 des 837 matchs auxquels il a participé. il a une fiche de 437 victoires dont 82 blanchissages , 246 défaites et 145 nuls. Il n’est jamais descendu en dessous de 0.900 de toute sa carrière. Il prit sa retraite à 44 ans.

Jacques Plante a fait son entrée au temple de la renommée du hockey en 1978.

2 – Doug Harvey

Véritable quart arrière du Canadien, Doug Harvey était connu pour son talent à l’attaque et son habileté à contrôler le jeu. Il était un défenseur d’exception, un joueur étoile.

Rendez-vous compte, il a remporté 7 fois le trophée Norris et a soulevé 6 fois la coupe Stanley. Il fait bien sur partie de la liste des 100 plus grands joueurs de l’histoire de la LNH. Il est intronisé au temple de renommée en 1973.

Le Canadien a retiré son chandail le 26 Octobre 1985.

10 – Guy Lafleur

On ne présente plus Guy Lafleur, dernière légende du Canadien. Le 16 Février 1985, le numéro 10 rejoint le numéro 4 de Jean Béliveau, le 9 de Maurice Richard et le 7 de Howie Morenz.

Flower a passé 14 saisons avec les Canadiens, Guy Lafleur a joué 961 matchs, totalisant 1246 points, soit 518 buts et 728 passes..

Il a remporté 5 coupes Stanley, 3 trophées Art Ross, 3 Ted Lindsay, 2 Hart et 1 Conn Smythe. Après son départ de Montréal , Guy Lafleur reviendra avec les Rangers en 1988, 3 ans après le retrait de son chandail. Il termine sa carrière avec deux saisons chez les Nordiques de Québec.

En 1988, Guy Lafleur est intronisé au temple de la renommée du hockey. Après la fin de sa carrière, il devient ambassadeur du Canadien.

16 – Henri Richard

15 ans après son frère Maurice, Le  » Pocket Rocket  » voit son numéro retiré par les Canadiens de Montréal, après une carrière de 20 saisons.

Les statistiques parlent d’elles même : 1258 matchs 358 buts et 688 passes pour 1046 points ! Il a été capitaine du Canadien de 1971 à 1975. Il a participé à la conquête de 11 coupes Stanley en 20 ans. Il a aussi reçu le trophée Bill Masterton.

Il entre au temple de la renommée en 1979 et fait partie de la liste des 100 plus grands joueurs du centenaire de la LNH.

4 – Jean Béliveau

Jean Béliveau a pris sa retraite de la plus belle des façons à la fin de la saison 1970-71, en soulevant le coupe Stanley, alors même que le jeune Ken Dryden gagne le Calder. Le 9 Octobre suivant, le Canadien retire son numéro 4, en même temps que celui d’Aurèle Joliat ( cas litigieux ) .

Toute une carrière pour le capitaine des capitaines, 20 ans avec le Canadien de Montréal, dont 10 en tant que capitaine, de 1961 à 1971. Il quitte la patinoire avec 10 coupes Stanley.

En 1125 parties, il a marqué 507 buts et amassé 712 passes pour un total de 1219 points.

Jean Béliveau s’est aussi mérité le trophée Art Ross, le Conn Smythe, deux fois le trophée Hart et le NHL Lifetime Achievement Award, qui n’a été remis que deux fois, le second récipiendaire étant Gordie Howe.

Jean Béliveau a bien sur fait son entrée au temple de la renommée du hockey, en 1972, et fait partie de la liste des 100 plus grands joueurs établie par la LNH pour son centenaire.

4 – Aurèle Joliat

Il y a un peu de flou autour du retrait du chandail d’Aurèle Joliat. Son chandail numéro 4 a été retiré en 1971 en même temps que celui de jean Béliveau, on peut le lire partout dans la presse de l’époque, et même dans le livre de Claude Mouton sur sur le site du temple de la renommée, mais aucune bannière n’a encore été hissée dans les hauteurs du centre Bell.

Le club aurait finalement déclaré faire une nuance entre chandail retiré et joueur honoré, ce qui est très discutable, au moins sur le principe. La même question s’est posée pour Elmer Lach qui a vue son chandail retiré en même temps que celui de Jean Béliveau. La cas a été réglé en 2009. Qu’attend le club pour élever une bannière au nom d’Aurèle Joliat ?

Aurèle Joliat fut acquis en retour de Newsy Lalonde et devint l’ailier attitré de la première légende du Canadien, Howie Morenz.

« Little Giant » n’a pas joué dans les plus belles années du Canadien. Arrivé en 1923, il passera toute sa carrière à Montréal

En 654 parties dans la LNH, il marque 270 buts, récolte 190 pour 460 points. Il passe 771 minutes au cachot.

Aurèle Joliat a aidé à remporter 3 coupes Stanley et reçu le trophée Hart en 1933-34. Il fait son entrée au temple de la renommée en 1947.

9 – Maurice Richard

Maurice Richard tire sa révérence à la fin de la saison a la fin du camp d’entrainement de la saison 1960, à l’âge de 39 ans, après 18 saisons passées avec le Canadien. Véritable légende de son vivant, adulé au delà se son sport, le Rocket va marquer durablement son sport et le pays.

Il a joué 978 match pour le CH, marquant 544 buts et amassant 422 aides pour 966 points. Il fut le premier a marquer 50 points en une saison et à marquer 500 buts dans la LNH.

Capitaine du Canadien de 1956 à 1960, il a remporté 8 coupes Stanley et le trophée Hart. Il fait bien sur partie des 100 meilleurs joueurs constituée par la LNH en 2009.

Maurice Richard a été intronisé au temple de la renommée du hockey l’année suivant sa retraite, en 1961. Le trophée Maurice Richard est remis chaque année au meilleur marqueur de la LNH.

7 – Howie Morenz

Première légende du Canadien de Montréal et étoile de ligue nationale, Howie Morenz fut un joueur spectaculaire, connu pour ses montées à l’emporte pièce et sa vitesse hors du commun.

En 550 matchs, Il marque 271 buts et 205 passes pour 476 points . il remporte 3 coupes Stanley avec le Canadien et 3 trophées Hart.

Il fit beaucoup pour la promotion du hockey au Canada et aux Etats unis . Partout où le Canadien jouait, les amateurs venaient voir les exploits de Howie Morenz. Son biographe décrit un joueur très proche des amateurs , un peu fêtard et apprécié aussi bien de tous.

En 1937, alors qu’il effectue un retour à Montréal, après avoir passé deux saisons à Chicago et New-York, il se blesse dans un match. Hospitalisé. Il meurt de suite des complications. Le Canadien décide de retiré définitivement son numéro 7 dès la première année.

Il fait partie des 9 premiers membres du temple de la renommée du hockey, intronisés en 1945, avec Georges Vézina, Hobey Baker, Charlie Gardiner, Eddie Gerard, Frank McGee, Tommy Phillips, Harvey Pulford et Hod Stuart;